Arrivée à Hanoï, le bout du tunnel

Les miquettes

Il est 6h, nous venons d’atterrir au Vietnam !

Les « quelques » heures de notre périple Toulon-Paris-Hanoï se sont parfaitement bien passées. Malgré les émerveillements d’une grande aventure qui démarre (du soleil couchant à Bandol au soleil levant à Hanoï en passant par une sympathique recette au poulet dégustée en guise de petit-déjeuner devant un blockbuster sous-titré en vietnamien dans un joli zinc aux couleurs de Philingood.fr …), notre état intérieur est à peu près constant : nous avons les miquettes…

A chaque porte fermée, bisou donné, billet composté, une joyeuse trouille nous envahit un peu plus et nous réalisons peu à peu la vie que nous quittons. Entre petits stress logistiques, pré-ajustements sur notre fonctionnement de couple dans « l’après » (= conversations animées sur la future vie de famille, n.d.l.r) et grandes questions de vie ; à chaque nouveau pas vers Philippe, nous mesurons un peu plus le vide dans lequel nous nous apprêtons à sauter.

Cette étrange impression de perdre sa liberté en devenant parents alors que c’est précisément en excercant notre liberté – par tous les choix posés à deux depuis quelques années – que nous vivons aujourd’hui un rêve aussi fou que libérant. Expérience étonnante que cette découverte de la liberté par l’engagement et le don de soi ! 🤓

Nous sommes partis Aurore et Guillaume, nous reviendrons Papa et Maman.

Lorsque Philipe l’aura décidé, lui aussi, dans son coeur d’enfant. Mieux vaut ne pas trop regarder en bas, c’est vertigineux…

A peine arrivés à l’hôtel, notre carte SIM vietnamienne en poche, nous avons pris contact avec Jean (notre « aide de camp » local) qui nous prévoit la rencontre avec Philippe mardi prochain.

Ca fout les miquettes…

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